«James Kreppner, un avocat qui a contracté le VIH et l'hépatite C à partir du sang contaminé, a remis en question tout le système de justice. «Je crois qu'il y a un problème avec le système de justice au Canada. Il n'y avait pas de doute sur leur culpabilité», a-t-il dit, furieux. «Qualifier cela de conduite professionnelle, c'est impossible à justifier.»
Venant de la part d'un avocat, un tel commentaire à de quoi surprendre. En réalité, Me Kreppner ne fait qu'énoncer à haute voix ce que de nombreux observateurs de la scène judiciaire considèrent n'être qu'un vilain petit secret de polichinelle. Le professeur émérite de droit Robert Ivan Martin, dans son ouvrage érudit «The Most Dangerous Branch, How the Supreme Court of Canada has Undermined Our Law and Our Democracy», McGill Queen's University Press, nous avait prévenu dès 2003 de l'état des lieux. Dans le cas présent, la magistrate en mission tire la surprenante conclusion qu'il n'y aurait personne de criminellement responsable, et ce malgré la mort et la contamination de milliers de citoyens dont les vies ont été détruites par incurie et laxisme.
La situation nous interpelle d'autant plus qu'il existe des gars déterminés jusqu'à grimper sur les ponts pour réclamer en vain jusqu'à ce jour, la mise en place d'une Commission Royale d'Enquête sur l'Administration de la Justice. Ces courageux citoyens se font l'écho des centaines de milliers d'autres citoyens, majoritairement des hommes, souvent des pères de familles, qui ont tout perdu et qui souvent se sont suicidés après s'être fait déposséder de leurs droits et biens, y compris l'accès à leurs enfants, par un petit rond-de-cuir en toge de juge.
À ce propos, il faut avouer que le barreau dispose d'un aréopage diversifié de juristes complaisants, davantage reconnus pour leur servilité, leur obédience et leur carence éthique que pour la rigueur de leur pratique. Pire encore, une fois intronisée, nous accordons l'immunité dans l'exercice de leurs fonctions à cette engeance de petits fonctionnaires véreux, malgré le fait qu'ils continuent, année après année, à tourner en dérision l'institution qu'ils ont pourtant fait le serment de servir avec intégrité, honneur et dignité.
À cette demande légitime d'enquête publique sur les agissements de ces crapules, les citoyens concernés n'ont droit qu'au silence complice des médias et de la classe dirigeante. Il faut remonter au temps des orphelins de Duplessis pour entendre des silences aussi porteurs.
La situation nous interpelle d'autant plus qu'il existe des gars déterminés jusqu'à grimper sur les ponts pour réclamer en vain jusqu'à ce jour, la mise en place d'une Commission Royale d'Enquête sur l'Administration de la Justice. Ces courageux citoyens se font l'écho des centaines de milliers d'autres citoyens, majoritairement des hommes, souvent des pères de familles, qui ont tout perdu et qui souvent se sont suicidés après s'être fait déposséder de leurs droits et biens, y compris l'accès à leurs enfants, par un petit rond-de-cuir en toge de juge.
À ce propos, il faut avouer que le barreau dispose d'un aréopage diversifié de juristes complaisants, davantage reconnus pour leur servilité, leur obédience et leur carence éthique que pour la rigueur de leur pratique. Pire encore, une fois intronisée, nous accordons l'immunité dans l'exercice de leurs fonctions à cette engeance de petits fonctionnaires véreux, malgré le fait qu'ils continuent, année après année, à tourner en dérision l'institution qu'ils ont pourtant fait le serment de servir avec intégrité, honneur et dignité.
À cette demande légitime d'enquête publique sur les agissements de ces crapules, les citoyens concernés n'ont droit qu'au silence complice des médias et de la classe dirigeante. Il faut remonter au temps des orphelins de Duplessis pour entendre des silences aussi porteurs.
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