vendredi 6 novembre 2009

La voie de la raison


Le récent vote à la chambre des communes au sujet du controversé programme du registre des armes à feu continue de faire trembler les alarmistes le qualifiant tour à tour de menacé ou de déplumé. Chose certaine, le débat à ce sujet au Québec suscite les plus vives passions.


Tout a été dit à propos de ce programme, du dépassement astronomique des coûts en passant par son inutilité relative puisque que les criminels ne se donnent pas la peine d’enregistrer leurs armes de poings. Et les policiers sont négligents lorsqu’ils interrogent la base de données. L’entrée « dynamique » effectuée par la police de Laval à 05h du matin le 02 mars 2007 au domicile de Basil Parasiris situé à Brossard illustre les conséquences d’une telle négligence.


Le député conservateur de Jonquière-Alma, Jean-Pierre Blackburn considère que le registre des armes à feu est tout simplement inutile. « Je ne pense pas que ce registre des armes à feu soit vraiment la solution pour empêcher des crimes. Quelqu’un qui tout à coup devient violent pour des raisons incontrôlables, qui décide de faire ça, ce n’est pas parce que sa carabine a été enregistrée qu’il ne commettra pas de crime. »

Côté gestion du trésor public, « le vote s'était pris sur la promesse du ministre de la Justice de l'époque, Allan Rock, que cela ne coûterait que 2 millions de dollars, net, après revenus. Mais en 1995, les dépenses se chiffraient à 85 millions de dollars. En 2000, c'était rendu à 327 millions de dollars. En 2002 : 688 millions de dollars. Et aujourd'hui, on parle de 2 milliards de dollars! ».

(Source : Zone libre, Radio-Canada, 13 février 2004)

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