vendredi 28 février 2014

Mensonge et manipulation féministes


Ce matin, sans doute en préparation du matraquage médiatique à venir autour du 8 mars prochain, journée de la femme, le Devoir nous entretient de violence familiale, de centre d’hébergement à l’usage exclusif des femmes et comme il se doit dans ce milieu qui cultive le misérabilisme à titre de fond de commerce, du manque de place, impliquant subtilement le manque de ressource et les besoins à combler en semblable matière.

L’article, non signé, évoque la présence de 601 centres d’hébergement au Canada. Il en réfère à cette étude publiée la veille par Statistique-Canada précisant qu’en date du 18 avril 2012, jour de référence, le nombre total de lits disponibles dans les refuges pour femmes violentées se chiffrait à 11 820, soit une moyenne de 20 lits autorisés par refuge. Or, selon l’article du Devoir qui puise sa source dans ces données colligées par Statistique-Canada, le jour de l’enquête, 4566 femmes et 3570 enfants résidaient dans l’un de ces refuges ouverts au pays. Ici, l’article devient soudainement digne d’intérêt. À partir de ces chiffres, nous pouvons facilement constater qu’il demeure alors quelque 3684 lits inoccupés dans ces centres alors que l’article du Devoir précise que « 379 femmes et 215 enfants n’ont pu être admis puisqu’il n’y avait pas de places disponibles ».  Cherchez l’erreur…

La violence conjugale demeure l’argument favori de vente des féministes d’état lorsqu’il est question d’interpeller les élus et leur quémander des sous du trésor public. Comment en effet pourrions-nous collectivement être contre la vertu ? Dans son rapport rendu public à l’automne 2008, Renaud Lachance, à titre de vérificateur général de la province de Québec, déplorait l’absence de rigueur entourant l’administration de ces centres et l’allocation de ressources sans la moindre vérification quant à l’usage qui en est fait. Dans la réalité, ces centres sont sous-utilisés, par une clientèle qui n’a strictement rien à voir avec la violence domestique, soient des prostituées, toxicomanes, itinérantes et servent même à l’occasion de lieu de transition à des immigrantes récemment débarquées au pays. Et le personnel qui gravite autour présente la caractéristique commune de détester les hommes au point d’adopter un mode de vie déviant laissant un part importante au lesbianisme, confirmant ainsi la maxime attribuée à Ti-Grace Atkinson voulant que ‘le féminisme, c’est la théorie, le lesbianisme, c’est la pratique’.

Non seulement ces centres sont-ils inutiles, mais qui plus est, ils contribuent à perpétuer le mythe de la violence conjugale présenté comme un véritable fléau social. Depuis l'adoption en catimini dans le milieu des années '80, et sans la moindre discussion publique, sous la pression colossale exercée par les féministes d'état, de la 'politique d'intervention en matière de violence conjugale’ qui impose à la police, à la couronne et à la magistrature le principe rigide de ‘tolérance zéro’ en matière de violence conjugale, il est désormais autorisé au Québec de stigmatiser les hommes en relation de couple sur la seule base d'allégations dont la véracité ne sera jamais évaluée. Or en ce domaine comme en d’autres, tolérance zéro rime trop souvent avec intelligence zéro. Dans les faits, depuis cette date fatidique, nous avons cessé de vivre dans un état de droit.

Cette ‘politique’ fut adoptée sur la base d'une fabulation à l'effet que pas moins de 300 000 femmes subissaient de la violence conjugale à chaque année dans la belle province. À sa face même, il s'agit d’un grossier mensonge dont la fausseté fut exposée publiquement lors de la publication en 2010 aux éditions Café Crème d'un ouvrage collectif intitulé '300 000 femmes battues, y avez-vous cru ?'

Depuis la publication de ce bouquin, aucun des graves propos ne fut démenti sur la place publique. Pourtant, l’infâme ‘politique’ ne fut jamais répudiée, confirmant par défaut que la police obéit à une ligne de commande politique.

Dès lors, toutes les dérives institutionnelles sont autorisées. Au lieu de nous proposer une autre charte élaborée sur un tissus de mensonge, ce gouvernement devrait avant toute chose répudier cette ‘politique’ digne des pires dictatures que cette terre a hébergées. Peut-être alors sera-t-il enfin possible d’aborder la question de l’égalité entre les hommes et les femmes, mais certainement pas avant.

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