Ce matin, sans doute en
préparation du matraquage médiatique à venir autour du 8 mars prochain, journée
de la femme, le Devoir nous entretient de violence familiale, de centre
d’hébergement à l’usage exclusif des femmes et comme il se doit dans ce milieu
qui cultive le misérabilisme à titre de fond de commerce, du manque de place,
impliquant subtilement le manque de ressource et les besoins à combler en
semblable matière.
L’article,
non signé, évoque la présence de 601 centres d’hébergement au Canada. Il en
réfère à cette étude
publiée la veille par Statistique-Canada précisant qu’en date du 18 avril 2012,
jour de référence, le nombre total de lits disponibles dans les refuges pour
femmes violentées se chiffrait à 11 820, soit une moyenne de 20 lits autorisés
par refuge. Or, selon l’article du Devoir qui puise sa source dans ces données
colligées par Statistique-Canada, le jour de l’enquête, 4566 femmes et 3570 enfants
résidaient dans l’un de ces refuges ouverts au pays. Ici, l’article devient
soudainement digne d’intérêt. À partir de ces chiffres, nous pouvons facilement
constater qu’il demeure alors quelque 3684 lits inoccupés dans ces centres
alors que l’article du Devoir précise que « 379 femmes et 215 enfants
n’ont pu être admis puisqu’il n’y avait pas de places disponibles ». Cherchez l’erreur…
La violence conjugale demeure
l’argument favori de vente des féministes d’état lorsqu’il est question
d’interpeller les élus et leur quémander des sous du trésor public. Comment en
effet pourrions-nous collectivement être contre la vertu ? Dans son rapport
rendu public à l’automne 2008, Renaud Lachance, à titre de vérificateur général
de la province de Québec, déplorait l’absence de rigueur entourant
l’administration de ces centres et l’allocation de ressources sans la moindre
vérification quant à l’usage qui en est fait. Dans la réalité, ces centres sont
sous-utilisés, par une clientèle qui n’a strictement rien à voir avec la
violence domestique, soient des prostituées, toxicomanes, itinérantes et servent
même à l’occasion de lieu de transition à des immigrantes récemment
débarquées au pays. Et le personnel qui gravite autour présente la
caractéristique commune de détester les hommes au point d’adopter un mode de
vie déviant laissant un part importante au lesbianisme, confirmant ainsi la
maxime attribuée à Ti-Grace Atkinson voulant que ‘le féminisme, c’est la
théorie, le lesbianisme, c’est la pratique’.
Non seulement ces centres
sont-ils inutiles, mais qui plus est, ils contribuent à perpétuer le mythe de
la violence conjugale présenté comme un véritable fléau social. Depuis
l'adoption en catimini dans le milieu des années '80, et sans la moindre
discussion publique, sous la pression colossale exercée par les féministes
d'état, de la 'politique d'intervention en matière de violence conjugale’ qui
impose à la police, à la couronne et à la magistrature le principe rigide de
‘tolérance zéro’ en matière de violence conjugale, il est désormais autorisé au
Québec de stigmatiser les hommes en relation de couple sur la seule base
d'allégations dont la véracité ne sera jamais évaluée. Or en ce domaine comme
en d’autres, tolérance zéro rime trop souvent avec intelligence zéro. Dans les
faits, depuis cette date fatidique, nous avons cessé de vivre dans un état de
droit.
Cette ‘politique’ fut adoptée sur
la base d'une fabulation à l'effet que pas moins de 300 000 femmes subissaient
de la violence conjugale à chaque année dans la belle province. À sa face même,
il s'agit d’un grossier mensonge dont la fausseté fut exposée publiquement lors
de la publication en 2010 aux éditions Café Crème d'un ouvrage collectif
intitulé '300 000 femmes battues, y avez-vous cru ?'
Depuis la publication de ce
bouquin, aucun des graves propos ne fut démenti sur la place publique.
Pourtant, l’infâme ‘politique’ ne fut jamais répudiée, confirmant par défaut
que la police obéit à une ligne de commande politique.
Url court de cette page : http://bit.ly/1pNL6X2
Aucun commentaire:
Publier un commentaire