L'après-rupture
Ateliers pour les liens père-enfants, Inc.
13 décembre 2007
Jean Charest:
"Caché derrière ses ministres stressés, à genoux devant le lobby féminisexiste"
La récente décision de Jean Charest d'amender le Charte des Droits et Libertés suite au récent passage de la représentante du Conseil du Statut de la Femme devant la Commission Bouchard-Taylor, montre bien encore une fois qui mène au Québec. Notre état est un des rares au monde qui a institutionnalisé en son sein un lobby influent financé avec l'argent des contribuables. Alors qu'un état démocratique doit être au service de tous les citoyens, sans discrimination, il est inconcevable qu'un lobby sexiste qui a ses entrées dans les corridors du pouvoir puisse ainsi dicter ses volontés aux élus.
Le Conseil du Statut de la Femme et ses bras, le Secrétariat à la Condition Féminine, sont des organismes d'État qui font partie d'un vaste réseau d'influences implanté solidement dans toutes les structures importantes de notre société. Il gobe annuellement à lui seul près d'un demi-milliard de dollars en subventions et en dons de toutes sortes sans aucun contrôle gouvernemental sérieux. Il a infiltré l'éducation, le système de santé, les partis politiques, les centrales syndicales, de nombreux organismes de supposée bienfaisance et le monde de la recherche universitaire.
Tout politicien qui oserait mettre en doute les fondements idéologiques victimaires de nos féministes professionnelles se verrait rapidement éliminé de la scène politique. Tout haut fonctionnaire qui tenterait d'alerter les citoyens au sujet de la dictature féministe qui sévit au gouvernement serait dans de beaux draps. Les contribuables, sans trop le savoir, financent le maintien de l'idéologie féministe tentaculaire sous forme de subventions à des centaines d'organismes féministes qui comprennent, entre autres, des maisons d'hébergement, des centres d'aide, des tables de concertation, des regroupements de ces maisons, de ces tables, des colloques, le Conseil du statut de la femme, le Secrétariat à la Condition féminine et la Fédération des femmes du Québec.
Le Premier ministre du Québec, en décidant à la vitesse de l'éclair de tout mettre en oeuvre pour modifier la Charte des droits et libertés, s'est mis à plat ventre devant les volontés du lobby féministe sans consultation préalable de la population. Les citoyens à nouveau devront se soumettre à l'évangile féministe sans avoir droit au chapitre et continueront de financer un lobby qui constitue un véritable cancer idéologique qui mine inexorablement l'État québécois...
Jean-Pierre Gagnon
Jeanpierre.gagnon@sympatico.ca
Directeur de recherche
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