La lecture de cet article du Devoir intitulé Le salaire caché de Charest: entente privée, clame le PLQ m'a inspiré la réaction suivante intitulée Culture de corruption.
La rigueur, la franchise et la probité ne semblent pas être des qualités nécessaires pour mener les affaires de la cité. Dans toute cette histoire de détournement de fonds, il ne faudrait pas oublier qui fut le mentor de M. Charest : Mulroney lui même, alors qu'il dirigeait le gouvernement en tant que chef d'un des partis politiques les plus corrompus de l'histoire de ce pays. Et comme tout bon élève studieux, Charest a bien appris sa leçon du grand maître.
La commission Gomery nous a informé de l'état des lieux au sein du parti libéral, tant provincial que fédéral. À la lumière des récentes révélations concernant les enveloppes annuelles de 75 000$ ( ce chiffre me dit quelque chose...), il ne semble pas que le grand ménage nécessaire dans toute cette racaille n'ait jamais été envisagé. Pour un peuple qui a comme devise « Je me souviens », notre mémoire collective est bien courte.
La corruption, omniprésente au sein de son administration, ne se limite pas seulement au détournement de fonds. À titre d'exemple, après s'être déjà fait rabroué pour avoir exercé des pressions indues sur un juge alors qu'il était ministre fédéral à la jeunesse et aux sports, Charest ne s'est pas gêné récemment pour faire accéder, sur un simple coup de téléphone, son ami de longue date, l'avocat Claude Leblond de Sherbrooke, son directeur de stage au Barreau, à la magistrature. N'oublions pas que c'est à ce même individu que fut confié l'enquête Norbourg... Était-il en service commandé pour couvrir la magouille au sein de la SGF? Lorsque de courageux journalistes tentent de faire la lumière sur les magouilles quotidiennes dans lesquelles se vautre Charest et son entourage, ils se font éjecter du strapontin. Dans ce contexte, pas étonnant qu'ils observent unanimement la langue de bois.
Que ceux qui seraient tentés de se rabattre sur le PQ n'oublient pas non plus le château de Moulinsart de l'aristallocrate Marois, acquis par des procédés forts douteux. Qui plus est, le salaire de député de Mme Marois ne suffit même pas à payer son compte de taxes municipales et scolaires!
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