Extraordinaire exercice de propagande !
Mars 2009, les Français découvrent qu’un enfant de cinq ans a poignardé sa sœur plus âgée sous le prétexte des jeux vidéo trop violents. Répétée inlassablement sur toutes les ondes, l’information n’a jamais été mise en doute. L’enfant était un garçon. C’était donc normal. Même à cinq ans, vous vous rendez compte, mon bon monsieur !? Les journalistes se sont gargarisés de la soi-disant violence innée masculine. Bizarrement, le lendemain, on apprenait que la mère était soupçonnée par la police.
La presse moins prompte à rétablir la vérité avait, tout à coup, d’autres chats à fouetter. « Le Parisien » du 5 mars précisait : Samia G., 36 ans, a été mise en examen hier soir par un juge d’instruction de Thionville (Moselle) pour « violences aggravées » et « manquement à ses obligations éducatives ». Elle a été placée sous contrôle judiciaire, conformément aux réquisitions du parquet et n’a pas le droit de se rendre à Uckange. Cette mère de famille avait avoué, avant-hier, avoir porté elle-même un coup de couteau au thorax de sa fille, Khadija, 10 ans, et avoir persuadé son fils cadet, Mehdi, 5 ans et demi, de s’en accuser.
Commentaire : Patschef
Sans verser dans la facilité, nous sommes en présence ici d’un exemple supplémentaire de mère qui manipule son enfant pour le faire mentir aux autorités. En réalité, ce blog a été créé précisément pour dénoncer la fabrication d’une fausse déclaration obtenue par sa mère en manipulant un enfant de 8 ans dans le but cette fois d’incriminer son père. Lors de la perpétration du méfait, son auteur a bénéficié de la complicité de la police et de la complaisance de la cour dans un jugement tellement mal motivé selon Jean-Guy Boilard qu’il équivaut à un « déni de justice ».
En fait, qu’en est-il au juste des pouvoirs du juge ?
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