Décidément, cette histoire d'arnaqueur sans scrupules nous démontre qu'en ce pays, il existe bien deux standards pour la justice. D'une part, les crapules de grand chemin parmi lesquelles figurent indubitablement ce M. Jones qui bénéficie de tous les égards prévus par le code dont la présomption d'innocence. D'autre part, les citoyens innocents accusés à tort, incarcérés préventivement parfois pour de longues périodes et subséquemment condamnés sur de faux prétextes.
Daniel Bédard, dont vous pouvez prendre connaissance du dossier sur ce site figure parmi cette seconde catégorie. Pour un crime inexistant, il a été détenu préventivement plus de 13 mois après avoir été arrêté sans mandat à son domicile de Repentigny par des agents du SPVM. Au terme d'un procès véritablement stalinien présidé par Richard Mongeau, un petit juge intimement lié à la corruption notoire du parti libéral, procès durant lequel il lui fut interdit de produire une défense, il fut condamné à 54 mois de prison qu'il purge présentement.
J'ai également été arrêté sans mandat à mon domicile de St-Damien-de-Brandon dans Lanaudière par des agents du SPVM pour avoir osé dénoncer en déontologie Annie Vigeant # 4350 SPVM qui s'était copieusement parjuré lors de mon procès en cour municipale de Montréal. Le ministère public m'accusait alors d'avoir proféré des menaces de mort à l'encontre de Mme Vigeant en ces termes : "je possède suffisamment de munitions pour l'envoyer en enfer derrière les barreaux". Après 3 mois de détention préventive, le juge Claude Leblond, un ami intime de John James Charest, m'a acquitté de cette fausse allégation... et condamné à purger un an supplémentaire dans les prisons déjà surpeuplées de cette province. Remis en liberté en attente du résultat du processus d'appel, je vis présentement en situation de « liberté illégale » pour avoir refusé d'obtempérer à l'ordre de la cour d'appel, un tribunal fantoche qui a erré en ne révisant pas le jugement éminemment fallacieux de Leblond.
Un grand ménage est nécessaire au sein de l'appareil judiciaire. Peut-être que la colère qui gronde au sein des petits investisseurs floués par des magouilleurs bien nantis de la trempe de ce M. Jones ou de Vincent Lacroix servira de catalyseur pour enclencher une enquête nécessaire afin de faire toute la lumière sur l'administration de la justice de cette province. Entre temps, nous en sommes réduits à vivre sous un régime de tyrans qui se moque éperdument de nos libertés fondamentales et de nos droits soi-disant protégés par une charte qui n'est en réalité qu'un opaque écran de fumée.
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