Par Phyllis Schlafly
Saviez-vous que le tribunal peut ordonner à un homme de rembourser au gouvernement tout l'argent du bien-être social, faussement étiqueté «pension alimentaire pour enfant», qui a été versée à la mère d'un enfant, et ce même si l’enfant n’a aucun lien avec lui ? Saviez-vous que s'il ne paie pas, un juge peut l’expédier en prison pour cette dette sans jamais lui laisser l’opportunité d’avoir un procès devant juge & jury ?
Saviez-vous que l’incarcération du débiteur (envoyer un citoyen en prison pour défaut de paiement) est une pratique d’un autre âge qui a été abolie aux Etats-Unis avant l'esclavage ? Cette pratique a été réintroduite aujourd'hui pour punir les hommes qui sont trop pauvres pour payer ce qui est appelé trompeusement la «pension alimentaire pour enfant.»
Saviez-vous que lorsqu’une entreprise ne peut pas assumer ses dettes, elle peut déclarer faillite, ce qui signifie qu'elle se débarrasse de ses obligations financières à raison de quelques sous par dollar de la dette ? Un homme ne peut jamais obtenir une réduction ou l’annulation d’une dette de cette soi-disant «pension alimentaire pour enfants» même s’il est sans emploi, sans argent et sans abri, médicalement inapte, incarcérés (justement ou injustement) ou parti servir son pays dans les forces armées d'outre-mer, ne peut pas se payer les services d’un avocat, et même si cet argent n’aurait initialement jamais dû lui être réclamé.
Saviez-vous que lorsqu’une femme effectue une demande d'aide sociale et ment au sujet de l’identité du père de son enfant, elle n'est jamais poursuivie pour parjure? Saviez-vous que les juges peuvent refuser d’examiner les preuves d'ADN qui démontrent que l'homme traduit en justice par la mère n'est pas le père biologique de l’enfant?
Saviez-vous que la prétendue «pension alimentaire pour enfant» n'a rien à voir avec le soutien à l’enfant car la mère n'a aucune obligation de dépenser un seul de ces dollars pour subvenir aux besoins de l’enfant. Dans de nombreux cas, l'argent en question ne se rend même pas à l’enfant parce qu'il va servir à grossir la masse salariale du monstre bureaucratique mis en place pour recouvrer ces sommes auprès des débiteurs exsangues.
Voici quelques unes des injustices infligé aux hommes par les féministes radicales et leurs dociles alliés libéraux mâles. Aux Etats-Unis, la modification législative eût lieu à l’initiative de Bill Bradley, ancien sénateur démocrate du New Jersey et candidat à la présidentielle.
Son nom figure d’ailleurs sur l’amendement Bradley, une loi fédérale datant de 1986 qui interdit la réduction rétroactive de la soi-disant «pension alimentaire pour enfant», même dans les cas énumérés ci-dessus. La loi Bradley interdit le recours à la protection de la faillite, se moque des règlements qui en limiteraient la portée et interdit l'examen judiciaire de toute évidence qui corrobore l'incapacité de payer du débiteur.
La plupart des victimes de la loi Bradley ne sont jamais soumis à l’attention du public parce que, comme le fait remarquer l’auteur Bernard Goldberg qui analyse le biais dans les médias, ces derniers poursuivent sagement la ligne de propagande féministe en qualifiant ces hommes ruinés par le système de « pères indignes.»
Mais cet été, une affaire énorme a fait la manchette des médias. Frank Hatley a passé plus d’un an dans une prison de Géorgie en raison de son défaut de verser la soi-disant «pension alimentaire pour enfant» et ce même si un test ADN datant neuf ans et un autre de cette année confirment tous deux qu’il n’est pas le père biologique de l’enfant. Le 21 août 2001, ordonnance de la cour, signée par le juge Dane Perkins, a reconnu que Hatley n'est pas le père, mais lui a quand même ordonné de continuer à verser la pension tout en ne l’informant jamais qu'il pourrait avoir droit au service d’un avocat commis d'office si ses finances ne lui permettaient pas de retenir les services d’un avocat de pratique privée.
Hatley a ensuite versé au gouvernement (et non pas à la mère ou l'enfant) des milliers de dollars en «pension alimentaire pour enfants.» Même après avoir été licencié de son poste de manœuvre et réduits à vivre dans sa voiture, il a continué d’effectuer les paiements à même ses prestations de chômage.
Mais ce n’était pas suffisant pour satisfaire l’appétit vorace de ces bureaucrates à l’œuvre à la perception automatique des «pensions pour enfants.» Le juge Perkins a statué que Hatley se retrouvait en situation d’outrage au tribunal avant de l’expédier en prison sans autre forme de procès et sans jury.
Avec l'aide d'un avocat des services juridiques, il est parvenu à faire annuler ses futures obligations alimentaires et retrouver sa liberté, mais (en raison de la loi Bradley), le gouvernement exige que Hatley continue de verser 250 $ par mois jusqu'à ce qu'il ait remboursé la totalité de la dette de $16 398, que le gouvernement affirme qu’il a accumulé antérieurement (alors que la cour savait qu'il n'était pas le père de l’enfant supposément bénéficiaire de cette pension).
Ce système est moralement et constitutionnellement injuste, mais les autorités affirment que le tribunal a agi en toute légalité.
Un autre type d'indignité féministe est l'utilisation de fausses allégations de violence sexuelle envers les enfants en cas de divorce, afin de bonifier les chances de garde exclusive et d’encaisser le bonus financier qui l’accompagne.
Ray Spencer, un ancien officier de police de Vancouver, district de Washington, a passé près de 20 ans en prison après avoir été reconnu coupable d'agression sur ses deux enfants qui sont maintenant des adultes et qui affirment aujourd’hui que rien de tel ne s'est jamais produit.
Le fils, qui avait 9 ans à l'époque, a été interrogé isolément pendant des mois jusqu'à ce qu'il raconte avoir été abusé, afin d'obtenir que le détective lui fiche la paix. La fille, qui était alors âgé de 5 ans, a dit qu'elle a parlé à la détective après qu'il lui a donné la crème glacée.
Il y avait beaucoup d'autres violations de la procédure dans le procès de Spencer, comme le refus des procureurs de produire les examens médicaux qui ne révélaient aucune trace d'abus et le défaut de son avocat commis d'office de préparer une quelconque défense. Quoiqu’il en soit, le juge a condamné Spencer à deux sentences à vie plus 14 ans. À cinq reprises, les services correctionnels ont refusé la libération conditionnelle à Spencer, parce qu'il déniait sa culpabilité, une pratique coutumière de la part de ces services destinée à couvrir le popotin des procureurs et des juges qui s’acharnent à poursuivre des hommes tout en les sachant innocents.
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