lundi 12 avril 2010

Le chant du cygne des libéraux

Le débat actuel au sujet de la saine administration des affaires de la cité mobilise présentement l’attention des médias. À ce propos, en matière d'évasion fiscale, la première tâche de l’équipe renouvelée d’enquêteurs de Revenu-Québec devrait être de questionner JJ Charest au sujet du 750 000$ qu'il pige sans la moindre gène depuis plus de 10 ans dans la caisse électorale du parti libéral alimentée par le crime organisé… Étant donné le caractère éminemment furtif de cette escroquerie, Charest allant même jusqu'à mandater son fidèle mercenaire, Luc Lavoie aux trousses des journalistes de la Tribune de Sherbrooke afin de les réduire au silence au sujet de ses revenus « officiels » et de son somptueux train de vie, il semble couler de source que JJ Charest ait « omis » de divulguer ce revenu occulte au moment de la production de ses déclarations d'impôts.


Messieurs les nouveaux enquêteurs de la nouvelle Agence de Revenu du Québec, voici donc une première cible de choix !


Par ailleurs, l’opposition péquiste démontre une certaine complaisance à l’égard du dernier budget qui, à mon humble avis représente carrément un outrage au peuple et à la démocratie. La formule utilisée par le député François Bonnardel, l’Adéquiste qui entretient une bien curieuse de relation avec la vice-première ministre mérite d’être soulignée : « après avoir les deux mains sur le volant, il a maintenant les deux mains dans vos poches ». Depuis 18 mois, les médias s’indignent de la forfanterie de ce gouvernement de kleptomanes. Comment comprendre une telle attitude débonnaire de la part de l’opposition ?


Examinons le CV de l’actuel ministre des finances tel que publié sur le site de l’Assemblée Nationale :


Secrétaire particulier au cabinet du premier ministre du Québec (1979-1981)…


Quel était ce premier ministre ?


René Lévesque !


Poursuivons l’exercice…


Premier vice-président du Fonds de solidarité des travailleurs du Québec (FTQ) (1994-1997)


Président-directeur général du Fonds de solidarité des travailleurs du Québec (FTQ) (1997-2001)


Notons qu’il agit à ce moment sous une administration péquiste

Source

Les liens existants entre le fonds de solidarité des travailleurs du Québec FTQ mis en place suite à un décret de la ministre des finances de l’époque, Pauline Marois et le crime organisé sont actuellement l’objet d’une attention médiatique soutenue. La relative quiétude qui semble régner au sein de l’équipe de souverainistes n’arrive cependant pas à éloigner le vent d’inquiétude qui souffle sur l’ensemble de la classe politique à la solde d’intérêts corporatifs érigés sur le socle communautaire cher aux souverainistes de tous les horizons.


Dans les faits, ce gouvernement a dilapidé le capital de sympathie qui l’a porté au pouvoir dans l’espoir de corriger les graves lacunes résultant de 30 ans de communautarisme maternant, la marque de commerce des émules de René Lévesque. Le problème auquel la société québécoise est aujourd’hui confrontée, c’est précisément l’absence d’alternative. Les vieux partis nous ont fait l’étalage de leur absence d’intégrité. Nous arrivons à un tournant majeur dans l’histoire du Québec contemporain. Il importe de saisir l’occasion présente et entreprendre le nécessaire grand ménage au sein de la fonction publique gangrenée par les parasites communautaires et le délire idéologique de la rectitude politique. Il en va de notre survie en tant que société actuellement distincte par l’ampleur de la gabegie et l’indifférence populaire face à la corruption de ses dirigeants.


Ce grand ménage doit obligatoirement débuter par la racine du mal, soit l’appareil judiciaire, le chien de garde de la bonne gouvernance. N’oublions pas que les juges actuellement en poste sont redevables au pouvoir en raison d’un obscur processus de nomination éminemment politique. Or, autour des politiciens corrompus de la trempe de JJ Charest gravitent des personnages au profil louche et à l’éthique douteuse comme la commission Gomery nous l’a révélé.


Une enquête publique pour trier le bon grain de l’ivraie ? Certes, mais l’exercice sera futile à moins d’être accompagné d’une commission royale d’enquête sur l’administration de la justice. Sans la nécessaire complicité de l’institution de la justice, il y a belle lurette que le parfum de scandale qui pollue actuellement l’atmosphère politique du Québec se serait évanoui dans la nature… Le triste exemple de Claude Robinson arrive à point pour nous rappeler à quel point la justice de cette province est au service des escrocs de ce monde…


Hermil LeBel

Un père de famille réduit à la clandestinité en raison de la corruption judiciaire

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