mercredi 28 avril 2010

Une justice de criminels



La vrai question que personne n'ose poser est la suivante : Pourquoi ce gouvernement et JJ Charest en particulier s'entêtent-ils à refuser d'acquiescer à une demande quasi unanime du peuple, à savoir la mise sur pied d’une véritable commission d'enquête indépendante sur les liens présumés existant entre le crime organisé, l'industrie de la construction et les partis politiques, toutes couleurs confondues ? À mon humble avis, cette sourde oreille équivaut à un aveu de culpabilité.


La commission Bastarache fut présidée par un libéral notoire, issu du cabinet Heenan-Blaikie où travaillait encore récemment Amélie Dionne-Charest, la fille du PM. Ce cabinet bénéficie en outre de plantureux contrats du gouvernement Charest, ce qui laisse dubitatif l'observateur le moindrement avisé. Plus qu'une manœuvre de diversion, cette commission de pacotille représente au mieux un grand vaudeville qui, nous sommes nombreux à le souhaiter, sera la dernière facétie du premier ministre le plus détesté de l'histoire du Québec contemporain.



















En multipliant les impairs, ce gouvernement est parvenu à dilapider le capital de sympathie qu'il possédait, même au sein de ses propres rangs. Le lien de confiance est rompu. Non seulement Charest doit-il quitter dans la honte, mais avant de disparaître du radar médiatique pour aller rejoindre ses semblables ordures dans les poubelles de l’histoire, le PM devra répondre des ces allégations de proximité entre le crime organisé et les organisateurs libéraux qui, selon diverses sources convergentes, nomment les juges par un jeu de coulisse. Il s'agit d'une forme très grave de trafic d'influence sévèrement sanctionné par le code criminel. Que JJ Charest se le tienne pour dit.




Les allégations de nominations partisanes fusent de toute part. La commission municipale du Québec regroupe des juges dont la couleur politique demeure un secret de polichinelle. Les tribunaux administratifs souffrent de la même carence éthique. L’exemple du comité de déontologie policière (CDP) a fait couler de l’encre récemment suite au dépôt d’une requête en Cour supérieure par la commissaire Michèle Cohen ciblant nul autre que JJ Charest, Jacques P. Dupuis et la CDP, soupçonnés d’ingérence politique dans la conduite de son mandat, des propos corroborés par Raymonde St-Germain, protectrice des citoyens.


Les nominations partisanes concernent également les autres tribunaux administratifs tels que la Commission de protection du territoire agricole du Québec, la Commission québécoise des libérations conditionnelles, la Commission des transports du Québec, la Régie des alcools, des courses et des jeux, la Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec, et la Régie de l'énergie, la commission des services juridiques, le Fonds d'aide au recours collectif, le Conseil de la justice administrative, et le Tribunal administratif du Québec (TAQ), des tribunaux sous influence...


Un système de justice intègre ?


L’état des lieux nous laisse plutôt croire que la justice de cette province est sous l’influence directe du crime organisé. « The best justice money can buy ! »


Les examens de compétence rarissimes
























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Est-ce que les juges méritent l'immunité accordée dans l'exercice de leur fonction?

La vérité, toute la vérité sur les attentats du 11 septembre 2001