dimanche 2 janvier 2011

L'hypocrisie à la façon Canadienne



Dans un article récent intitulé : « Le Canada exhorte l'Iran à respecter les droits de la personne » publié sur la SRC, nous sommes informés que le ministre des affaires étrangères de Canada serait préoccupé relativement à la situation des droits humains sous le régime Iranien.
Or, il appert qu'en matière de droit de l'homme, le Canada n'est certainement pas le mieux avisé pour dispenser ses bons conseils à tous vents par les temps qui courent. Outre le millier d'arrestations aussi arbitraires qu'inutiles lors du sommet G-20 de Toronto, et le cas d'Omar Khadr, cet enfant soldat, ressortissant canadien torturé et seul étranger encore détenu par les autorités américaines dans l'infâme prison illégale de Guantanamo, il existe des cas flagrants d'abus de pouvoir, de non respect des droits de l'homme dans notre pays que les politiciens indifférents et les journalistes fainéants préfèrent ignorer tous en cœur.
Le cas le plus pathétique de violation des droits de l'homme par le gouvernement Canadien concerne sans la moindre hésitation les premières nations. Après les avoir massacré, éliminé par utilisation des premières armes bactériologiques, les autorités de ce pays ont également forcé l'assimilation des survivants en kidnappant les enfants dans les communautés isolées pour les enfermer dans des institutions sous administration religieuse où ils étaient systématiquement battus, violés et même tués. Voir le documentaire (anglais ) de Kevin Annett consacré à cet épisode honteux de l'histoire du Canada.
Les exemples de Grise Fjord et Resolute Bay demeurent des taches indélébiles dans le noir dossier canadien de violation des droits de l'homme. Dans le contexte de la guerre froide, le gouvernement Canadien décide en 1953 d'affirmer sa souveraineté dans l'archipel arctique en y implantant de force des Inuits déplacés de leur communauté d'origine. C'est ainsi que 19 familles originaires d'Inukjuak furent déracinés puis expédiés à plus de 2000 KM au nord de leur lieu d'origine dans ce qui allait devenir la communauté humaine la plus septentrionale de la planète sur des terres qui figurent certainement parmi les plus inhospitalières. Bien sûr, ils se firent promettre solennellement par les responsables gouvernementaux qu'ils pourraient revenir à leur village d'origine en cas d'inadaptation, promesse qui ne fut jamais tenue. Un fond spécial d'une capitalisation de 10M$ fut également mis à leur disposition dans un tel désordre administratif que les frais de gestion engouffrèrent l'essentiel du capital dont la communauté ne vit jamais la couleur. La CBC leur consacra un documentaire disponible en ligne. 40 ans plus tard, en 1993, la Commission royale canadienne sur les peuples aborigènes estima que cette affaire fut «l'une des pires violation des Droits de l'homme de l'Histoire du Canada».Tout au plus, ils eurent droit à de timides excuses laconiques qui ne convainquirent personne.
Plus près de nous, prenons le cas de Jean-Claude Rochefort par exemple. Il s’agit d’un blogueur iconoclaste arrêté au son des tambours et des trompettes médiatiques au début décembre 2009 et discrètement remis en liberté à la mi-novembre 2010 sans la moindre accusation, ni explication et encore moins d'excuse ou de compensation.
Il y a aussi le cas de Daniel Bédard, un technicien en architecture sans antécédent judiciaire qui un jour, devant l'incompétence avérée d'un ingénieur croisé dans son parcours professionnel, a osé s'en plaindre à l’ordre des ingénieurs. Il purge actuellement une peine de 54 mois de prison au terme d’un procès qui ferait pâtir d’envie les admirateurs de Staline.
Et en dernier lieu, il y a bien sûr tous ces hommes, souvent pères de famille, plus de 10 000 par année au Québec seulement selon les données colligées par le ministère public, arrêtés sans mandat sur la base d’allégations plus souvent qu’autrement inventées de toutes pièces et qui de toute façon ne seront jamais enquêtées par la police qui, dans ce scénario digne de Kafka, exerce le rôle peu amène de fiers-à-bras de la mafia féministe. Êtes-vous bien sûr que leurs droits fondamentaux sont effectivement respectés ? Jamais les menteuses ne seront sanctionnées pour leurs méfaits et jamais ces hommes ne pourront apercevoir ne serait-ce que l'ombre du spectre de la justice entre les mains de petits juges crapuleux, sous l'influence d'une idéologie déviante.
À la place du ministre des Affaires étrangères du Canada, je me serais gardé une petite gène...
Comme d'habitude, ce commentaire qui dévie de la rectitude politique a été l'objet des couteaux de la censure et de la critique des journalistes serviles qui exercent leur métier au sein de la SRC au service de la modernité....

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Est-ce que les juges méritent l'immunité accordée dans l'exercice de leur fonction?

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