mercredi 11 juillet 2012

Le syndrome du stress judiciaire

Tous ceux qui ont eu l'occasion d'être traduit en justice savent à quel point l'expérience s'avère déplaisante, voire stressante au maximum. Les mensonges fusent de partout et rien ni personne ne semble en mesure de les enrayer. Les juges fripons s'en moquent éperdument, tout autant d'ailleurs que le respect dû envers leur serment d'office. Du haut de leur prétoire, ces magistrats sociopathes détruisent intentionnellement la vie d'honnêtes citoyens sans la moindre arrière pensée. Dans un article publié sous la signature de Marie-Claude Malboeuf et intitulé : « Quand les procès rendent malade », l'auteur relate à partir de faits vécus comment se manifeste ce stress dans la vie des justiciables.  

Hubert Van Geiseighem, ce réputé psychologue et distingué professeur à l'université de Montréal, déplore la longueur des procédures. «Les humains ont le mouvement défensif naturel de tourner la page. Avec ses interrogatoires constants, avec sa lenteur, le processus judiciaire bloque notre besoin d'évitement. Il nous garde dans l'incertitude et l'instabilité. C'est un genre de purgatoire, absolument épouvantable qui sape de l'énergie et détourne de tout ce qui forme sa vie habituelle. Il n'y a plus d'intimité sexuelle, plus d'ambition au travail. Les gens se mettent sur le pilote automatique.»

Résultat: «Même au criminel, on voit des gens perdre et être soulagés malgré tout, parce que, enfin, c'est fini!» rapporte le psychologue. Ne faut-il pas plutôt y déceler les symptômes d'un profond dérèglement institutionnel ? 

L'exemple suivant servira à illustrer l'état des lieux. En 2003, un procès est instruit en matière criminelle après que la plaignante eût dénoncé son père, accusé formellement d'inceste sur la base d'une preuve d'ADN concluante. Il faudra attendre jusqu'en novembre 2009 avant que l'accusé, Jacques Owen Labonté, n'enregistre un plaidoyer de culpabilité et encore 28 mois avant que le tribunal n'entende les représentations sur sentence et n'expédie le criminel en dedans à purger une peine de 3 ans. Jugement

Comment expliquer de tels délais ? En examinant les détails de cette sordide affaire, nous apprenons que les 3 enfants issus de cette union contre nature ont, en toute connaissance de cause, été confiés par la DPJ au père/grand-père auteur du crime ! Or, il appert qu'au moment du plaidoyer de culpabilité, la cadette de la fratrie était encore mineure. Expédier son père/grand-père en prison aurait signifié une réouverture de dossier nauséabond à la DPJ...

En conséquence, le tribunal a étiré le temps afin que la sentence ne soit prononcée qu'à la majorité de la cadette. Et comble d'hypocrisie, la cour d'appel a accepté d'entendre la requête en contestation de la durée de la sentence tant et si bien que le père/grand-père fut de retour dans la communauté à Danville, en Estrie, après seulement 45 jours de détention, libre d'exploiter les désespérés de la médecine grâce à ses talents de manipulateur et de charlatan. Peut-être que d'avoir André Bachand parmi ses « patients » n'est pas étranger à ce traitement privilégié ? Un système de justice intègre, respectable ? Qu'il soit autorisé d'en douter...

Url court : http://past.is/cs17

Est-ce que les juges méritent l'immunité accordée dans l'exercice de leur fonction?

La vérité, toute la vérité sur les attentats du 11 septembre 2001