dimanche 24 mai 2009

L'art de sauver les apparences...











Dans l’affaire du meurtre par balles du jeune Fredy Villanueva, une histoire qui a profondément choqué les résidents de Montréal-Nord, les médias nous informent que l’enquête du coroner ad hoc Robert Sansfaçon procédera à partir de lundi le 25 mai 2009 au palais de justice (?) de Montréal. L’intégrité du processus d’enquête ne saurait être supérieure au profil du controversé personnage retenu par le ministère public pour présider cette commission. Or le passé du coroner Sansfaçon est passablement sulfureux, voir carrément ténébreux.

Le juge Sansfaçon possède en effet la distinction bien peu honorable d’avoir déjà été sévèrement blâmé dans le passé par la cour suprême parce qu’il avait autorisé un délateur à se parjurer. Cette histoire bien documentée s’arrime à un procès pour meurtre se déroulant dans le district de Québec au début des années 1980 alors que Sansfaçon exerçait les fonctions de procureur en chef de la couronne. Son comportement dans ce dossier jette « un doute sérieux sur l'intégrité du comportement du ministère public et de la police» selon les termes retenus par la cour suprême. Suite à ce blâme sévère, le Barreau, en la personne de Pierre-Gabriel Guimont, avait logé une plainte le 08 mai 1990 contre le procureur piégé qui entre temps a accédé à la magistrature en raison de ses étroites relations indéniablement incestueuses avec la nébuleuse libérale dont la corruption notoire ne présente plus un sujet de questionnement pour quiconque. Cette fameuse plainte a dormi sur la tablette pas moins de 18 ans soit jusqu’au 24 septembre 2008, date où le comité de discipline du Barreau a réfuté la demande au motif qu’un « tel délai avant d’être jugé pourrait constituer un abus de procédures justifiant un arrêt des procédures puisqu’il compromet le droit de l’intimé à un procès juste et équitable ».

Justice delayed is justice denied…

Ce très long délai, qui n’a rien de raisonnable faut-il en convenir, résulte des multiples procédures initiées par Sansfaçon avec la complicité de ses procureurs, Michel Robert, devenu entre temps juge en chef de la cour d’appel et Raynold Langlois issu du même cabinet d’avocats véreux, afin d’entraver le cour normal de la justice.

Est-il encore permis de croire que la lumière sera faite dans le dossier Fredy Villanueva ? Poser la question, c’est sans doute y répondre… 

Url court de cette page : http://bit.ly/1c1jw8v

1 commentaire:

Unknown a dit...

Je ne comprends pas que la direction de la police de Montréal ne réalise pas que la patrouille en quartier ethnique comme à Montréal-Nord a ses exigences particulières puisque ces mêmes dirigeants n'hésitent pas à qualifier ce cartier de chaud. Alors pourquoi ils ne prennent pas bien soin de leurs responsabilités et y attribuer la ressource appropriée, syndicat, fraternité policière ou bureaucratie oblige peut être. La police ce n’est pas dans les bureaux que c’est efficace c’est sur la route là ou on en a besoin particulièrement pour prévenir et réprimer le crime grave.

La direction policière étant donc bien consciente des problèmes sérieux et particuliers de ces secteurs, ne devraient ils pas confié exclusivement la patrouille à des policiers expérimentés afin de prévenir les désastres. Les policiers expérimentés seraient plus en mesure de comprendre l'importance relative de ce qui s'y passe et de minimiser les interventions à ce qui est réellement nécessaire et important pour assurer la protection du public tout en préservant l'image de la police tout en respectant le droit à la paix la tranquillité et à la sécurité et surtout au respect de ces citoyens souvent défavorisés qui en ont tant besoin.

Ils doivent servir et protéger sans s'enfarger dans les fleurs du tapis et persécuter des enfants qui jouent paisiblement aux dés dans un parc. Des policier plus âgés seraient mieux outillés et plus enclin à se servir de leur jugement plutôt qu'à appliquer unilatéralement les moyens répressifs enseignés à l'institut de police du Québec pour les interventions nécessairement mieux perçues et plus appropriés pour d'autres quartiers moins enclins aux problèmes sociaux et ou peut être à la perception réelle ne serait pas le profilage racial qui est plus dommageable pour la population en fin de compte. Peut être qu'en agissant de cette manière plus raisonnable les policiers pourront ils être mieux perçus et respectés par la population ethnique de ce secteur.

Parce que je suis bien conscient que la police ne représente pas nécessairement le gros bon sens…. Elle obéit bêtement aux ordres qu’on lui donne et avec l’expérience il s’emble qu’on est moins bête….

GD lejusticiable@hotmail.com

Est-ce que les juges méritent l'immunité accordée dans l'exercice de leur fonction?

La vérité, toute la vérité sur les attentats du 11 septembre 2001