PUBLICITÉS BIAISÉES ET COÛTEUSES EN MATIÈRE DE VIOLENCE CONJUGALE….
Marie-Joëlle Parent 10-01-2011 | 03h03 Canoe divertissement
La ministre de la Culture du Québec, Christine St-Pierre, était l’invitée vendredi d’un important sommet sur la culture à New York, auquel assistait également l’assistante d’Hillary Clinton. Elle a participé à un forum où même la question de la souveraineté du Québec a été soulevée.
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Toujours à New York, la ministre a aussi rencontré l’ancienne présidente du Chili Michelle Bachelet, qui vient récemment d’être nommée à la tête d’ONUFemmes. Mme St-Pierre, qui est également ministre de la Condition féminine, avait prévu de lui parler, entre autres, de la nouvelle Charte québécoise pour une image corporelle saine et diversifiée, et de lui montrer les publicités qui ont été faites en matière de violence conjugale. Mme Bachelet sera de retour au Québec en mai pour une conférence.
N. B. Les caractères en gras ont été mis en évidence par nous
La très vaste majorité des commentateurs au Québec ont trouvé absolument médiocres les publicités du ministère de la Condition féminine sur la violence conjugale au cours des dernières années.
Ce qui n’a aucunement empêché que l’on continue à y engloutir des millions, année après année. Contrairement à la ministre St-Pierre, on peut penser que la diffusion des stéréotypes sexistes féministes sur la violence conjugale ne constitue pas une priorité budgétaire au Québec, comme on peut penser que des sommes d’argent astronomiques auraient pu être mieux employées dans le domaine de la santé, notamment à venir en aide aux dizaines de milliers d’hommes en difficulté au Québec, qui font l’objet d’une négligence systémique depuis au moins deux décennies (cette négligence systémique date de la Commission Rochon qui a complètement ignoré les problèmes pourtant déjà criants des hommes à cette époque).
Aucune de ces publicités n’a laissé la moindre trace sur l’imaginaire collectif de la population québécoise, en ce qui a trait à la violence conjugale. On s’est limité à réitérer quelques stéréotypes sexistes féministes sur cette question, sur le mode des moulins à prières des monastères tibétains. Le ministère de la condition féminine y a laissé une bonne partie de sa crédibilité en matière de violence conjugale, notamment auprès des médias et de la population masculine. Et il ne serait pas étonnant qu’il en soit de même en ce qui a trait à la population féminine. Chose certaine, la diffusion à outrance des stéréotypes féministes par la ministre de la Condition féminine n’a en rien contribué à freiner la descente en chute libre de la crédibilité du gouvernement Charest, lequel a cru à tort s’assurer la loyauté de l’électorat féminin en clamant être le premier à avoir constitué un conseil des ministres paritairement constitué d’hommes et de femmes.
Il est étonnant que la majorité de la classe politique ne parvienne pas à comprendre que la plupart des Québécois se fiche complètement de l’organisation de l’État selon les principes des quotas préconisés par les féministes et que ce qu’ils veulent avant tout, c’est d’un gouvernement honnête et compétent, pas d’un conseil des ministres réparti mécaniquement de manière paritaire entre les hommes et les femmes. En priorité, la population veut des ministres compétents qui se préoccupent des intérêts de l’ensemble de la population et non de ceux d’une poignée de groupes de pression proche de la ministre ou de ses adjointes politiques.
À cet égard, la ministre de la Condition féminine semble tout aussi déconnectée des préoccupations de l’immense majorité des Québécois et des Québécoises que peut l’être le chef du parti libéral. Il faut souhaiter que la ministre de la Condition féminine prenne comme résolution pour l’année 2011 d’adopter une gestion franche, honnête et transparente dans le ministère qu’elle dirige et qu’elle renonce à la langue de bois des stéréotypes sexistes féministes. C’est là la révolution qu’attend avec impatience la population québécoise.
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