lundi 28 janvier 2013

Remise en liberté pour meurtre




Une autre affaire à classer dans la filière ‘justice clémente pour femmes seulement’. Peut-être qu’un sociologue pourrait tenter de nous expliquer pourquoi les sociétés occidentales se livrent-elles ainsi à de périlleux exercices de contorsionniste afin de justifier la remise en liberté des femmes criminelles. Et pourquoi en moyenne les femmes en occident n’écopent que de peines de prison équivalant seulement au tiers des sentences administrées à des hommes en semblables circonstances ?

Récemment, Jennifer Bigham, 26 ans, a été remise en liberté après avoir été condamné à une peine de 3 ans de prison pour avoir noyé dans sa baignoire sa fille de 3 ans avant de s’infliger à plusieurs reprises de profondes lacérations à la poitrine.

Au moment du meurtre survenu en janvier 2010, les médecins en étaient arrivés à la conclusion que Mme Bigham n’avait pas toutes ses facultés mentales. Mais il y a quelques jours, au terme d’une autre évaluation psychiatrique, les mêmes praticiens ont décidé qu’elle avait désormais repris contact avec la réalité avant de la remettre en liberté.

Dès le départ, l’affaire Bigham avait été considéré tout à fait inhabituelle. Malgré le fait qu’elle était considérée comme perturbée mentalement, Mme Bigham avait été incarcérée en prison plutôt qu’à l’asile.

En outre, conformément au principe de la ‘chose jugée’ en vigueur aux États-Unis, cette dernière ne pourra être jugée à nouveau pour le même crime.

Toutefois, la poursuite s’est montrée vigoureusement en désaccord avec cette décision de remettre en liberté Mme Bigham et entend se pourvoir en appel contre cette décision. ‘Elle représente un véritable danger pour la société’ dénonce la procureure de la poursuite à un journaliste local précisant ‘qu’elle n’avait pas été évaluée selon les normes’.

Précisons que cette étrange décision de remise en liberté d’une personne reconnue coupable de meurtre n’est pas l’apanage exclusif des Etats-Unis comme l’histoire récente de cette femme du sud de l’Australie qui avait assassiné son mari en lui brûlant les parties intimes dans une crise de jalousie et qui, par la suite, avait été remise en liberté en raison du fait qu’elle prétendait que ce dernier l’avait au préalable qualifié de ‘grosse vache’.

Combien valent la vie des enfants et des hommes dans ces pays qui aiment se présenter devant le concert des nations comme des modèles de liberté et d’égalité ?

Source : http://is.gd/FrUkoR & http://is.gd/dzVSYu

Url court : http://is.gd/GGooyZ

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Est-ce que les juges méritent l'immunité accordée dans l'exercice de leur fonction?

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