Une autre affaire à classer dans
la filière ‘justice clémente pour femmes seulement’. Peut-être qu’un sociologue
pourrait tenter de nous expliquer pourquoi les sociétés occidentales se livrent-elles
ainsi à de périlleux exercices de contorsionniste afin de justifier la remise
en liberté des femmes criminelles. Et pourquoi en moyenne les femmes en
occident n’écopent que de peines de prison équivalant seulement au tiers des
sentences administrées à des hommes en semblables circonstances ?
Récemment, Jennifer Bigham, 26
ans, a été remise en liberté après avoir été condamné à une peine de 3 ans de
prison pour avoir noyé dans sa baignoire sa fille de 3 ans avant de s’infliger à
plusieurs reprises de profondes lacérations à la poitrine.
Au moment du meurtre survenu en
janvier 2010, les médecins en étaient arrivés à la conclusion que Mme Bigham
n’avait pas toutes ses facultés mentales. Mais il y a quelques jours, au terme
d’une autre évaluation psychiatrique, les mêmes praticiens ont décidé qu’elle
avait désormais repris contact avec la réalité avant de la remettre en liberté.
Dès le départ, l’affaire Bigham
avait été considéré tout à fait inhabituelle. Malgré le fait qu’elle était
considérée comme perturbée mentalement, Mme Bigham avait été incarcérée en
prison plutôt qu’à l’asile.
En outre, conformément au
principe de la ‘chose jugée’ en vigueur aux États-Unis, cette dernière ne
pourra être jugée à nouveau pour le même crime.
Toutefois, la poursuite s’est
montrée vigoureusement en désaccord avec cette décision de remettre en liberté Mme
Bigham et entend se pourvoir en appel contre cette décision. ‘Elle représente un véritable
danger pour la société’ dénonce la procureure de la poursuite à un journaliste
local précisant ‘qu’elle n’avait pas été évaluée selon les normes’.
Précisons que cette étrange
décision de remise en liberté d’une personne reconnue coupable de meurtre n’est
pas l’apanage exclusif des Etats-Unis comme l’histoire
récente de cette femme du sud de l’Australie qui avait assassiné son mari
en lui brûlant les parties intimes dans une crise de jalousie et qui, par la
suite, avait été remise en liberté en raison du fait qu’elle prétendait que ce
dernier l’avait au préalable qualifié de ‘grosse vache’.
Combien valent la vie des enfants
et des hommes dans ces pays qui aiment se présenter devant le concert des
nations comme des modèles de liberté et d’égalité ?
Source : http://is.gd/FrUkoR
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