Analyse de la politique
d’intervention en matière de violence conjugale
Déjà, dans l’introduction du
texte de cette politique, nous sommes en présence d’un énorme mensonge avant
même de terminer la lecture de la première phrase : «…la violence conjugale, à
titre de violence exercée très majoritairement envers des femmes… » Or, toutes les études académiques
rigoureuses en ce domaine menées les deux yeux ouverts nous affirment précisément
le contraire, à commencer par celles
menées par Denis Laroche de l’institut de statistique du Québec.
Dans cet article
publié en 2009 dans le Quotidien de Chicoutimi, nous apprenons par exemple que
« L'inexistence de la violence conjugale faite aux hommes est un mythe. En
fait, la vérité a de quoi surprendre, voire choquer. Selon l'enquête
psychosociale du Saguenay-Lac-Saint-Jean réalisée en 2000 par la Direction de
la santé publique, 5,4 pourcent des hommes ayant vécu avec une partenaire au
cours des douze mois précédant la recherche auraient subi de la violence
physique. Un taux dépassant largement les 2,4 pourcent de femmes qui auraient
été victimes de ce genre de sévices, lors de cette même période. » Cette étude fut
dissimulée du regard public durant toutes ces années car elle contredisait
l’évangile féministe.
Pour sa part, Martin S. Fiebert
du département de psychologie de l’université Long Beach en Californie a
compilé 286 études
démontrant hors de tout doute raisonnable que les femmes s’avèrent tout aussi
agressives, sinon davantage que les hommes, dans leur relation de couple. Et
dans l’actualité toute récente, nous avons par exemple le témoignage de Guy
Nantel qui raconte l’horreur vécue entre les mains d’une femme violente.
Nous avons également le cas peu ordinaire de Cristelle
Giard qui a donné passablement de fil à retordre aux policiers qui l’ont
interceptée alors qu’elle pétait les plombs avec son ex petit copain.
Nous voyons donc à partir de ces
études et quelques exemples à quel point la prémisse de base ayant servie de prétexte
à l’adoption de cette politique s’avère erronée. Poursuivant la lecture, nous apprenons
l’existence de ressources d'hébergement pour femmes violentées, un véritable
réseau de maisons d'aide et d'hébergement constitué à travers tout le Québec,
situation qui contraste radicalement avec l’absence totale de ressource
destinée à venir en aide aux hommes victimes, illustrant clairement le
caractère profondément sexiste et discriminatoire de cette politique, adopté
sous le fallacieux prétexte de l’égalité. Pour comprendre le portrait
d’ensemble, il suffit de suivre la piste de l’argent.
« En 1986, le ministère de la Justice et celui du Solliciteur général (ce
dernier est ensuite devenu le ministère de la Sécurité publique) ont fait
entrer en scène les secteurs policier, judiciaire et correctionnel en adoptant
une politique conjointe d'intervention en matière de violence conjugale. En plus
d'affirmer clairement le caractère criminel des actes de violence commis dans
un contexte conjugal et de proposer la judiciarisation comme l'une des réponses
au problème, cette Politique d'intervention en matière de violence conjugale
visait à humaniser l'intervention judiciaire, notamment auprès des victimes, et
à abaisser le seuil de la tolérance sociale face à la violence conjugale. »
Rappelons que le chiffre magique
de 300 000
femmes battues chaque année au Québec nous était alors servi sur toutes les
tribunes à répétition depuis 1980 lors des campagnes de propagande
gouvernementale visant à justifier l’adoption de cette politique illégale sans
la moindre discussion publique à ce propos. Les bureaucrates mentionnent l’entrée
en scène des secteurs policier, judiciaire et correctionnel afin de
judiciariser toutes les plaintes émanant des femmes, sans égard aux faits, comme
l'une des réponses au problème de violence conjugale dans le but d’humaniser’
l’intervention judiciaire ! Que de sophismes ici !
À mots couverts, nous comprenons que
cette politique s’avère contraignante à la fois pour la police, la couronne et
la magistrature et qu’en définitive, sa mise en œuvre équivaut à corrompre
définitivement l’administration de la justice qui en aucun temps ni en aucune
circonstance ne devrait être assujettie à quelque politique gouvernementale que
ce soit. En outre, les infractions criminelles que la ‘politique’ entend
réprimer sont déjà couvertes par le code criminel canadien, le seul texte de
loi ayant autorité en matière criminelle au Canada, démontrant encore une fois clairement
l’illégalité de cette politique. Par la suite, il est question à 3 reprises de
conjoints violents dans le même paragraphe, de politique d’aide aux femmes
violentées et des organismes d’aide aux conjoints violents, alourdissant toujours
davantage le caractère profondément sexiste de cette politique élaborée sur du pur
mensonge.
Examinons maintenant quelques
principes directeurs guidant la mise en œuvre de la politique.
- La société doit refuser toute forme de violence et la dénoncer.
Sauf bien entendu la violence
conjugale perpétrée par les femmes puisque dans les prémisses, comme nous l’avons
bien compris dans les prétentions de l’auteur, cette réalité n’existerait pas.
- L'élimination de la violence conjugale repose d'abord sur des rapports d'égalité entre les sexes.
La mise en œuvre de cette
politique vise en réalité à instaurer un rapport d’inégalité, un climat de
terreur et de tyrannie au sein des couples dans la mesure où l’homme prend le
chemin des cellules dès que la conjointe en manifeste le désir, sans autre
forme de procès.
- La sécurité et la protection des femmes victimes et des enfants ont priorité en matière d'intervention.
La sécurité et la protection des
hommes victimes et de leurs enfants n’ont aucune importance à tel point qu’ils ne
sont même pas dignes de mention.
Au niveau des axes d’intervention
maintenant nous trouvons :
- Promouvoir l'établissement de rapports égalitaires entre les hommes et les femmes et entre les garçons et les filles.
En réalité, cette politique
assure l’établissement de rapports spécifiquement inégalitaires entre les
hommes et les femmes puisqu’elle permet à la femme d’accuser son compagnon de
vie d’actes criminels sur la base de ouï-dire en toute complicité avec la
police, la couronne et les juges fripons, complices d’actes criminels.
- Réduire la tolérance sociale face à la violence en général, et à la violence conjugale en particulier.
Dans les faits, la mise en œuvre
de la politique accroît la tolérance sociale face à la violence conjugale
perpétrée par les femmes en niant tout simplement son existence. À cet égard,
il est facile de démontrer son caractère hypocrite dans la mesure où il existe
un organisme public
d’intervention en violence conjugale chez les couples de lesbiennes !
- Responsabiliser les conjoints violents.
Comme de raison, il n’est jamais
question de responsabiliser les conjointes violentes qui ne sont même pas digne
de mention, démontrant une fois de plus le caractère profondément sexiste de
cette politique illégale.
Sous le poste de dépistage, nous
sommes entretenus une fois de plus de conjoints violents sans jamais invoquer
l’existence de conjointes violentes.
- Faire en sorte que le dépistage des victimes, des enfants et des conjoints violents devienne une responsabilité individuelle et collective.
En ce qui concerne la clientèle
particulière, l’auteur récidive avec les conjoints violents sans jamais mentionner
les conjointes violentes.
- Assurer à l'ensemble de ces clientèles, qu'il s'agisse des femmes victimes, des enfants, des conjoints violents, des conjointes violentes ou des hommes violentés, une accessibilité aux mêmes services que ceux qui sont offerts à la population en général.
Ici, l’auteur mentionne les
conjointes violentes et les hommes violentés sans doute pour de se donner bonne
conscience, alors qu’en fait aucun service n’est accessible à cette clientèle
malgré les vœux pieux exprimés à travers la politique.
- Favoriser l'accès des personnes immigrantes et des Québécoises de communautés culturelles aux services.
Le termes personnes immigrantes
est neutre contrairement à celui des Québécoises des communautés culturelles.
Qu’en est-il des Québécois issus de ces communautés culturelles ?
Sous le poste d’intervention en
matière de violence conjugale, on invoque l’intervention psychosociale auprès
des femmes victimes, des enfants et des conjoints violents. Encore une fois,
rien ne transparaît au sujet des conjointes violentes. Et cette phraséologie se
répète à 3 reprises de paragraphe en paragraphe suivant sans la moindre
retenue.
Dans les domaines judiciaire et correctionnel,
on découvre avec stupeur que « l'approche
retenue favorise à la fois la tenacité (sic) et la souplesse dans
l'intervention judiciaire et ce, dans la recherche de l'équilibre entre les
exigences du système pénal et les besoins et les préoccupations des victimes.
»
Que signifie exactement le terme
tenace ? Selon le Petit Robert, il s’agit d’une personne qui tient avec
opiniâtreté à ses opinions, à ses décisions, une personne têtue, obstinée,
obtuse. Est-ce bien ce type de personne
que l’on veut en charge de l’administration de la justice ? Dans la mesure où ces infractions sont déjà
couvertes par les dispositions explicites du code criminel, il n’existe aucune
justification rationnelle pour introduire ces notions étrangères dans le
système de justice. Cette politique présuppose deux catégories de crime, ceux
commis dans un contexte familial et les autres, une notion complètement absente
du code criminel, le seul texte de loi autorisé en matière criminelle au
Canada.
- Encourager les victimes à demander l'aide des autorités judiciaires et réduire le taux d'abandon des poursuites criminelles.
En clair, encourager les
menteuses à dénoncer le conjoint et judiciariser cette plainte à tout prix sans
égard aux faits dans un système où sont à l’œuvre des personnes tenaces qui
vont poursuivre les procédures en dépit des évidences et des faits.
- Faire cesser la violence et responsabiliser les agresseurs face à leurs comportements violents.
Étant donné que le terme
agresseur n’a pas d’équivalent féminin, on pourrait penser que l’utilisation de
ce terme respecte le principe de neutralité mais dans le contexte de cette
politique sexiste et discriminatoire, il s’agit clairement de cibler les hommes,
compte tenu des prémisses mensongères dénoncées au début de cette analyse.
- Soutenir les policières et les policiers, de même que les substituts du procureur général, dans l'exercice de leur pouvoir discrétionnaire.
Ici, il s’agit de couvrir en
toute collusion le popotin des policiers qui n’effectuent jamais d’enquête qui
permettrait de débusquer les menteuses et des couronnes qui estampillent à
l’aveugle les dossiers vides soumis par les policiers.
Les
hommes sont aussi victimes de violence conjugale, que cette réalité plaise
ou non aux intégristes féministes qui gaspillent les deniers publics à hauteur
de millions chaque année afin de diffuser leurs mensonges nauséabonds sur la
place publique avec la complicité des médias complaisants. Le temps est venu de
sortir de cette culture du déni et reprendre contact avec la réalité. Le statut
quo n’est pas une option. Stéphanie Vallée, l’actuelle ministre de la justice est
informée de cette réalité et refuse d’agir. En terme de droit criminel, elle en
est complice.
Vouloir ensevelir ce lourd
dossier en le détournant vers la commission des droits de la personne équivaut
à refuser d’intervenir en dépit des dispositions explicites du mandat du
protecteur du citoyen présentement saisi du dossier. En raison de la mise en
œuvre de cette politique, le Québec figure parmi les nations du monde où le
taux de suicide masculin s’inscrit parmi les plus élevés au monde, ce qui n’est certainement
pas à notre honneur. Le temps est venu d’en finir avec cette hypocrisie
institutionnelle qui a contribué à détruire quantité de familles et pousser au
suicide des milliers d’hommes ciblés par cette politique digne d’un régime
totalitaire où le mensonge est substitué à la règle de droit.
Url court de cette page : http://bit.ly/1v4p1sC
Url court de cette page : http://bit.ly/1v4p1sC